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Des outils, des méthodes, des recettes, des questionnements, de quoi 
accompagner votre bien-être en conscience.

 

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Dernière mise à jour : 6 août 2024

« Comment vous sentez-vous face au conflit ? »


Lors d'un conflit, je suis :

  • 0%Sans capacité de réponse, je subis, je ne suis pas à l'aise

  • 0%Je suis calme, je répond avec cohérence, je suis chez moi


Le conflit est le plus souvent considéré comme un mauvais moment; une situation que l'on ne veut pas vivre, que l'on évite.

Cela semble logique, si l'on s'arrête un instant sur la définition* du Larousse, est :

  • Violente opposition de sentiments, d'opinions, d'intérêts


Synonymes :

Contraires :


{ * je n'évoque pas ici la notion, l'état de guerre, l'aspect juridique, pour faire un focus sur ce qui a trait aux relations humaines}


Ce que j'aime également prendre en compte en plus de la définition, qui évolue au fil du temps, c'est l'étymologie des mots, à savoir leur racine originelle :


Donc nous sommes effectivement dans un mouvement qui nous met en opposition, en lutte avec ou sans violence.

Il semble logique que l'on ne veuille pas s'y frotter, non ?


Malgré tout, il y a du bon (sans dire ici qu'il faut le créer) dans le conflit relationnel.

Il nous incite à nous positionner


Souvent la vie nous met face au conflit dans nos relations. Il nous fait entrer en lutte avec l'autre de prime abord, mais bien plus avec nous même.


En effet dans le conflit, nous sommes en confrontation avec l'autre sur des questions de nos valeurs, de nos choix versus les enjeux de la relation.

Quels enjeux ? Il s'agit en grande partie des liens d'attachement (ndlr j'en parle plus bas plus en détail), des langages de l'amour, des aspects économiques, de la confiance et le respect mutuel.


Nous y sommes tous confronté un jour ou l'autre, quelles que soit les relations : de couple, parents-ado/enfant, au sein de la famille ou dans le cadre professionnel. Car les relations sont l'espace dans lequel nous sommes amenés à expérimenter notre lien d'affection, notre amour.


Si je suis en désaccord, je suis en présence d'une situation dans laquelle il s'agit de me positionner. Facile à dire !?!

C'est à ce moment-là que je peux être en confrontation avec ma relation ou que j'ai la possibilité d'être véritablement moi.


Si je suis dans mon mental et de nature à être orienté vers l'autre plus que vers moi-même : plusieurs hypothèse vont se mettre en place en fonction de mes mécanismes ou stratégies de survie.

Je vais peser le pour / le contre, les risques de m'exprimer et si la balance "pèse" du côté du maintien de la relation et de ses enjeux , fréquemment je me soumet à l'avis de l'autre pour ne pas me mettre en danger, les stratégies s'actionnent.

" Si je dis ça à ma mère, elle ne me le pardonnera jamais et je ne veux pas perdre la relation que j'ai avec elle. " " Dire ça à mon patron, jamais je risquerai de perdre mon emploi et je ne peux pas me le permettre. "


Evidemment, cela amène son lot de frustration, d'amertume, de déception, d'auto-jugement.


" Je n'arriverai jamais à me dire à ma mère qu'elle m'étouffe et que je ne peux pas vivre ma vie comme je l'entend, elle sait toujours mieux que moi, ce qui est bon pour moi.... Je me sens tellement en colère.... "


" Mais pourquoi je continue à faire ce travail, alors que je ne me sens pas à ma place.... Je me sens tellement dévaluée par mon supérieur... “


Et / ou mes émotions prennent le dessus, je suis dans l'emportement.

Les émotions dites "négatives" (je le met entre des guillemets car elles sont emportantes, si elles sont rapides et claires elles sont positives (ndlr un post à venir sur les émotions et voir mes ateliers à ce sujet)), elles sont des indications que je suis en train de mettre des limites/une distance (la colère), de lâcher (pleurs, larmes), de reculer/fuir (peur) mais je ne le fais pas de faire de manière cohérente, car je suis "hors de moi" dans l'incapacité de répondre en pleine possession de mes moyens.


Une probabilité également; une relation dans laquelle je suis manipulé(e) ou je peux également manipuler. Cela se met en place, lorsque la relation n'est pas équilibrée ou les enjeux trop risqués. L'une ou l'autre des parties ayant le dessus sur l'autre très souvent derrière cela, il y a la présence d'une blessure commune qui est nourrie par cette situation de déséquilibre, elle même générant une dépendance (affective, monétaire, sexuelle, etc...).




 

Comment se positionner ?

Si j'essaye de le faire lorsque je suis dans mon mental stratégique ou dans mes émotions emportantes, je n'arriverai pas à me faire comprendre pour les raisons citées précédemment.


Il est donc nécessaire de faire le point sur ce qui m'empêche de me positionner, de reconnaître ce qui se joue à l'intérieur de moi, comme à l'extérieur.


Pour cela je vous propose des exercices (cf pistes d'introspection) (à faire du 1 au 3 dans l'ordre) :


1. Prendre un pas de recul Dans un premier temps, s'asseoir avec soi dans le calme.

A l'aide d'un cahier et un crayon relevez toutes les relations conflictuelles dans lesquelles vous rencontrez ou avez rencontrés des difficultés à vous positionner. Faites des colonnes pour chaque point et indiquez :


  1. dans quelle relation (avec qui) ?

  2. qu'est-ce qui est le déclencheur ?

  3. est-ce que je suis dans mon mental quand ça survient ?

  4. est-ce que je suis dans une émotion emportante et laquelle ?

  5. je ne peux rien faire ou dire (tétanisée)

  6. est-ce que l'une des 2 personnes dans le conflit a toujours le dessus, si oui, qui ?

  7. qu'est-ce que j'ai perdre ?

  8. quel est le risque majeur que je prend à me positionner ?

  9. comment le fait de ne pas arriver à me positionner dans cette relation, me fait me sentir ?

  10. comment je me sentirai si je pourrai exprimer ce que je souhaite ?

Ensuite, lisez ce que vous avez écrit ligne après ligne à haute voix ou même mieux enregistrez-vous et réécoutez-vous ensuite. (l'écoute de soi est un outil très puissant). Observer comment cela vous fait vous sentir après cet exercice, notez ce qui se passe dans votre corps, vos émotions et votre mental, tout est juste, s'il n'y a rien, c'est OK aussi notez le.

2. Est-ce que des situations de relations conflictuelles se rejoignent sur ce qui j'ai relevé ? Est-ce que dans l'exercice précèdent je constate des similitudes dans ma manière de fonctionner dans les relations conflictuelles ? - si oui, je prend le temps de le relever dans mon cahier en entourant par une couleur identique ce qui est similaire. (par ex. : je suis dans mon mental à chaque situation de conflit = je les entourent de bleu) - si non, c'est OK aussi, on peut avoir des attitudes différentes en fonction des relations et des enjeux différents. Le plus important dans ce point c'est de prendre conscience de mon comportement dans mes relations à conflit. Plus je suis en présence de ce qui se joue, plus je peux prendre acte et observer mes mécanismes et les stratégies de survie qui s'active pour moi. En faisant ces deux exercices en dehors d'un conflit, je peux me mettre face à moi-même honnêtement. Je prend ma propre responsabilité vis-à-vis de moi-même et de ce que je souhaite vivre ou non, je peux ensuite, mettre des mots en présence de moi-même et observer à l'intérieur de moi, avant de pouvoir exprimer à l'extérieur de moi. Si je m'exerce sur "comment je me sens" en solo, dans une prochaine situation, je serai déjà plus clair avec moi et donc, je le serai ensuite avec la relation en conflit, je pourrais mieux me positionner.

3. Face à la réalité

Après avoir fait les deux exercices précédents, activer votre mode observation de vous-même. Dans la prochaine situation de conflit relationnel : > observez-vous (en présence de ce que vous vivez, regardez-vous comme une caméra dans un angle de la pièce) > constatez-vous une différence dans le manière dont cette situation s'est déroulée ? > avez-vous agit différemment, si oui comment ? Plus je mets de présence/conscience sur ce que je vis, ce que cela me fait sentir et sur ce qui se joue, plus j'arrive à exprimer et à me positionner. Je commence par le vivre chez moi, avant de pouvoir le faire avec l'autre. Lorsque j'ai l'espace d'être entièrement moi-même à l'intérieur de moi, je suis dans le calme "de moi", je peux tout dire, même si ce n'est pas la même "vérité" en face de moi et même si à l'extérieur de moi c'est agité.

 

On est d'accord, que l'on est pas d'accord


Avoir l'espace de pouvoir être accueilli entièrement et pleinement, il faut que dans la relation on puisse "être d'accord ne pas être d'accord". Or ce n'est pas toujours possible, il est vrai, car cela nécessite une relation consciente et équilibrée. Sauf que pour être à sa juste place, nous devons pouvoir être reçu dans notre différenciation, tout autant que nous devons accueillir la différence de l'autre. Et ce n'est pas aisé car le "non" est souvent perçu en premier comme une fermeture.


Pour se sentir en capacité de dire "non" je ne suis pas d'accord avec toi, il est important que j'ai pu apprendre à dire non, sans que cela me soit interdit.


J'entend par là qu'au moment du développement de ma communication enfant, j'ai pu apprendre le "non" sous la forme d'une "expression" claire, ainsi que mon territoire/ma zone à moi ait été respectée.


Si à chaque fois que j'ai voulu exprimé un "non" j'ai été réprimandé/puni ou que des injonctions sont passés par là "on ne dit pas "non"; ou que mes parents n'ont pas eu la capacité de m'accueillir dans ce besoin, il se peut qu'adulte je ne sois plus capable de le formuler de manière adéquate pour moi et donc d'exprimer mes besoins.


Or il est impératif de pouvoir exprimer son "non" de façon à ne pas se retrouver dans des relations non authentiques, qui laisse la place à l'autre car je ne peux jamais me positionner ou nourrie par une blessure commune et/ou par une dépendance.


Il s'agit d'instaurer cette notion de "on est d'accord qu'on est pas d'accord" et de pratiquer dans la mesure du possible une communication non violente, qui mettra l'accent sur l'expression de ses besoins et qui permet ensuite une situation de dialogue et d'échange.


Les bases de cette forme de communication passe par s"exprimer en "je" et pas en "tu" qui montre du doigt l'autre, de placer le "je" avec une sensation (comment je me sens moi dans la situation) "je me sens déstabilisé(e)" - "je me sens pas entendu(e), j'ai peur, je suis inconfortable, etc..." et apporter l'explication de son besoin derrière la sensation "je me sens déstabilisé(e) parce que j'ai peur que tu partes" - "je me sens pas entendu(e), j'ai de la peine à te dire ce que j'ai sur le coeur car je ne veux pas que l'on se dispute ensuite".


Si vous souhaitez aller plus en profondeur dans cette méthode de communication, je vous conseille les livres de Marshall B. Rosenberg.



serrer la main
« Connaître une chose et en vivre une autre est une erreur, un contresens. A partir de là, une tension apparaît. Elle est due au conflit de la pensée et du sentiment. Connaître, c'est être. » - Swami Prajñanpada

A la lecture de cette citation; j'ajouterai cette notion de sa compréhension, si vous vous connaissez suffisamment pour mettre des mots sur ce que vous sentez, vivez et sur ce dont vous avez besoin; que vous reconnaissez vos schémas de pensées et vos stratégies/mécanismes de survie qui s'actionnent; plus vous pourrez communiquer clairement et en présence intérieure votre avis, vos choix et vos directions à vos relations; mieux vous vivrez vos relations et plus elles seront enrichissantes, car vous serez dans votre authenticité.


Être authentique, c'est aussi oser montrer sa part de vulnérabilité et tout autant laisser l'autre dans sa vulnérabilité pour qu'il puisse à son tour être authentique.


 

Être en désaccord, n'est pas ne pas "aimer"


Lors d'un conflit, nous pouvons être dans une situation de jeux de pouvoir qui nous dicte que si je ne suis pas en accord avec toi, je ne t'aime pas (ou toute autre situation de pouvoir) mais je me concentrai sur celle-la ici.


Il s'agit d'une injonction commune, qui peut trouver sa source dans des déséquilibres au sein de nos liens d'affection. La façon de concevoir l'amour, est liée à la manière dont nos liens d'affection primaire, secondaire et tertiaire sont construits.


Notre lien primaire d'affection, est celui qui nous lie à notre mère. C'est un lien primordial qui instruit notre première façon d'accéder à l'amour. En fonction de comment j'ai été relié à l'amour par ma mère, se construiront ensuite les liens secondaire et/ou tertiaire.


Les liens d'affection secondaires sont les relations que l'on va crées ensuite avec nos autres membres de famille, nos amis, nos partenaires, nos collègues. Elles sont le terrain dans lequel nous éprouverons le lien primaire initié avec notre mère. En bien ou moins bien, par exemple : je veux être la même mère que le mienne ou à l'inverse je ne serai jamais comme ma mère.


Finalement, si nous ne trouvons pas de satisfaction affective dans nos relations primaires et secondaires, nous en créerons un lien d'affection tertiaire, une forme d'affection détournée, telle que la dépendance à une relation avec un animal, avec l'argent, la sexualité, les addictions : alcool, tabac & drogue.


En résumé, si dans mes liens d'affection je ne peux pas être en désaccord sans que cela provoque en moi le sentiment que je ne serai pas aimer ou pire que je vais perdre la relation ou que je risque une réaction que je ne veux pas subir, alors je me coupe de moi et je ne m'exprime pas et je laisse les fonctionnements s'actionner en mode "survie".


L'idée encore une fois est de prendre acte consciemment de ce qui nous coupe de notre propre réalité et donc de nos vrais besoins et de mettre le doigt sur ce qui me met en résistance.


Pour cela, un exercice, avec quelques pistes à explorer :

  • Ai-je été soutenue lorsque je n'étais pas d'accord enfant ?

  • Des injonctions sont-elles présentent dans mes pensées ?

    • sois parfait, sois fort, tais-toi, sois sage, sois gentil-le, ce n'est-pas beau de dire non, ce n'est pas poli

    • il ne faut pas dire non à ta mère-père, ton supérieur, etc....

    • je veux faire plaisir, pas déranger, pas gêner, pas d'histoire

  • Comment je me sens lorsque l'on me dit non ?

  • C'est quoi le risque de dire non ?


Je vous invite à écrire les questions l'une après l'autre et observer dans votre corps comment vous vous sentez en lisant la question puis en la lisant à voix haute. indiquez dans votre carnet tout ce que vous avez senti.


Quelles sont les sensations qui ont émergés ?

Avez-vous eu des souvenirs de votre enfance ou de moment de votre vie ?

Pouvez-vous relier ce qui se joue en vous au regard du non ?


Bien souvent, nous sommes limités par des peurs, des injonctions, des héritage familiaux ou "transgénérationnel". Parfois suite à ce qui remontent, il peut être judicieux d'ouvrir la discussion avec les personnes qui sont apparues dans les "souvenirs" (cf mémoires)


En mettant en lumière ou à jour, nous pouvons rencontrer ce qui m'enferme et je reprend peu à peu le pouvoir sur ce qui nous empêche.


 

Oser dire non, c'est s'affirmer


Lorsque je dis non, je mets permet d'être au clair vis-à-vis de mon interlocuteur :

  • je pose mes limites

  • j'exprime mon besoin qui n'est pas celui de l'autre

  • je me fais respecter (en me respectant)

  • je me donne du temps

  • j'exprime une peur


Il est difficile pour nombre d'entre-nous car on pense que dire non est assimilé à "refuser". Dans ce cas, rappelez-vous que vous refuser la demande et pas la personne.


 

Se faire accompagner


Si je suis "bloqué" que je n'y arrive pas par moi-même avec les exercices ?


Un accompagnement peut s'avérer nécessaire, je peux vous aider dans une séance de kinésiologie consciente notamment.


Si vous êtes face à une situation de violence quelle qu'elle soit, présente ou passée, prenez contact avec une cellule de soutien au plus vite :


☎️ Par téléphone :

le 17 (police, gendarmerie) le 114 (personnes sourdes, malentendantes, aphasiques, dysphasiques) le 3919 (violences faites aux femmes, à leur entourage et aux professionnels concernés. 💻 Par internet (annonce en ligne) : https://www.service-public.fr/cmi




 

En conclusion


J'aborde dans cet article certaines directions, toutes ne sont pas présentes. Il s'agit e sont des conseils éprouvés personnellement ou en séance.


Je vous suggère des décodages pour vous donner certains outils. Cela ne remplace pas des suivis thérapeutiques spécifiques.

J'espère que vous aurez trouvés de quoi vous faire évoluer au sein de vos relations lors de conflits que vous serez plus à même de vous positionner.


Ces méthodes d'observation des situations relationnelles et ce genre d'exercice sont lors des ateliers que je vous propose régulièrement, réservez votre place !


Vous trouverez dans mes programmes en ligne (à venir dans le courant de l'été-automne 2024) autant de questionnements, exercices, outils, de la kinésiologie pour vous apportez cette autonomie personnelle dans tous les pans de votre vie. N'hésitez pas à vous lancer !


Vos avis et commentaire sous ce post ou à partager dans le groupe de la communauté Au Coeur sont les bienvenus ✨


Prenez soi de vous et de vos relations

Roxanne

Dernière mise à jour : 6 août 2024

Le cheminement


J'ai voulu proposé des activités avec des directions nourrissantes et complémentaires pour un chemin évolutif autant personnel qu'au sein du collectif, vers le bien-être soi dans sa vie, son corps, son coeur et ses pensées.


Au Coeur de Soi, en tant qu'être individuel, nous sommes unique et rempli de notre unicité, encore faut-il la laisser être.

Roxanne et sa fleur

Mon chemin dans cette reconnaissance a été une prise de conscience personnelle, en introspection et grâce à des accompagnements que j'ai reçus et finalement le pouvoir des groupes en formation ou lors de retraites.


Aujourd’hui, je peux être en capacité d'être traversée par tout ce que je vis en observant les mouvements intérieurs qui se présentent, à mon rythme, en connaissance de mes mécanismes en disant "oui à ça"; en mettant des mots éclairés, évidemment le mental est toujours là présent, mais il est reconnu bien plus rapidement et déposé. Il fait place à un intellect plus clair et j'agis en me respectant véritablement et honnêtement.


Surtout, je me positionne plus clairement et calmement, même si les émotions peuvent parfois encore m'emporter à certaine occasion, je les vois et les considèrent en conscience, ce qui change l'intensité et la durée de l'émotion. Puis d'apporter un autre angle de vue plus posé et une réponse plus adéquate. Et la vie ne cesse pas de me présenter de quoi continuer à maintenir cette présence consciente acquise. J'accueille ce qui se présente avec une sérénité et je m'accorde l'espace pour le faire, en un choix conscient.


On parcours tous, à des niveaux différents, à des moments différents, à des rythmes différents, pour une évolution différente. Ce n'est pas la destination qui compte, c'est le chemin et ce qui s'y trouve. La destination pouvant changer durant le chemin parcourus. Je serai honorée de vous accompagner pour vous permettre d’acquérir cette faculté de présence, qui est un vrai cadeau du quotidien. Même s'il faut parfois un peu de temps, il y a une progression dès que l'on lui donne l'espace pour.


Au Cœur de Nous l’humain, l’être social, nous vivons en société, qui dit société, dit relations humaines. Au sein des systèmes collectifs dans lesquels nous évoluons, nous sommes stimulé et nous sommes confronté; à la fois à nos schémas, nos mécanismes de survie et nos fonctionnements, ainsi que régulièrement impacté, influencé, immergé et stimulé par ceux des autres; en bien ou en moins bien, voir parfois pas du tout bon pour nous. En tant qu'individu fait de son unicité, il s'agit de pouvoir être pleinement soi-même, mais pas toujours simple de la laisser être. N'est-ce pas ? Pourtant, c'est bien au contact des autres, des nos différences, de nos relations variées que nous sommes amener à expérimenter, à nous positionner, nous différencier, à devenir ce que nous sommes profondément.


Ce que nous éprouvons autant émotionnellement que intellectuellement, nous incite à faire des choix, à prendre notre propre manteau de vie et s'en vêtir complètement. Fondamentalement, c'est une vraie chance de pouvoir échanger entre humains. Dans un espace collectif bienveillant, accompagnant et soutenant. Lorsque vous les vivez ces cercles d'humanité (comme j'aime à les appeler), ils font ressortir des échanges, des échos, présentent les résonances, les similitudes, le regard sur nous, notre résilience, nos richesses et ressources. Autant de possibilités de prise de conscience extrêmement riches d'enseignement, de ré-union autant en soi qu'entre humain. C’est une aide à la reconnaissance de soi, au travers de la parole de l'autre. Via une écoute attentive, pleine et bienveillante, tout comme, le fait de s'entendre soi. J'aime particulièrement faciliter ces moments en atelier, de voir les visages s'ouvrir, les émotions de gratitude, la connexion humaine et voir l'évolution des gens participants et leurs retours ensuite sur le bonheur qu'ils ont eu à partager, à échanger et le bien que cela a permis à leur retour chez eux.


Au Cœur de la nature, j'y ai trouvé nombre de fois du réconfort, un bien-être retrouvé dans des moments difficiles, l'émerveillement de l'enfant dans la contemplation du vivant.


Et ce besoin de manger de plus en plus naturellement, ce que je produis dans mon potager ou lorsque Dame Nature nous offre dans notre jardin de l'ail d'ours, des plantes sauvages médicinales, l'assiette nature n'a que plus de saveur, d’autant plus quand on aime cuisinier et que les aliments sont mis en valeur 🌱 Et dans la nature, les enseignements sont partout, dans les plantes, dans la manière de vivre des animaux, dans le rythme des saisons, dans le cercle vertueux et résiliant de la nature. Tout cela qui me ramène, à moi enfant dans mes forêts à cette connexion et cette osmose que je ressens toujours aujourd’hui. Toujours d’actualité, la chanson "L'Air du Vent" de Pocahontas que je chante souvent et qui met toujours des frissons que je ressens cette connexion à la nature si puissante.

Et si l’on prend la notion de « nature » au sens large, cela ramène à notre « propre nature »; les capacités naturelles de notre corps et celle qu'on retrouve dans notre environnement, les lois naturelles, biologiques, il y a encore tellement à dire. Comme le disait si bien Albert Einstein "Regarder profondément dans la nature et vous comprendrez tout beaucoup mieux".

"Au Coeur De" a pris vie dans ces trois axes, pour vous faire évoluer, expérimenter individuellement ou collectivement en direction de votre équilibre et bien-être propre à vous-même.

L'expérimentation


Plus personnellement, tout ce que j’ai pu expérimenter de bon ou de moins bon dans ma parcours d’humaine jusqu'à ce jour, me relie à ces trois pans.


Tout comme lors d’une randonnée, dans la vie, le chemin, vous le faites d’abord avec vous.


Ensuite avec ou sans les humains que vous rencontrez, votre partenaire ou vos enfants, votre famille, vos ami(e)s et vos relations professionnelles.


On monte parfois la montagne ou l'on descend, c'est parfois dur ou alors on se questionne :

Est-ce le bon chemin à suivre ? Ai-je vraiment les capacités ?

Suis-je bien la direction souhaitée ? Ai-je besoin de bâtons pour me soutenir ?

Est-ce que je suis confortable ou pas dans ce parcours ?

Est-ce que je rencontre les mêmes problèmes ?

Fais-je toujours le même chemin pour ne pas prendre de risque ? Ai-je peur du jugement si je change ma direction ?

On finit toujours le chemin, mais comment le fini-t-on ?


Dans dans les début de ma vie, j’ai bien plus souvent choisi de soutenir ou valider ce que je faisais plus pour les autres, que par ma propre autorité personnelle.


Que cela soit induit par les injonctions, par le besoin d'être aimée, par le besoin de validation ou de reconnaissance; inconsciemment car je ne voyais pas ce qui se jouait en moi à ce moment là.

J’ai laissé mes besoins profonds et nécessaires de côté, pour satisfaire les besoins d'une autre personne, de la famille, pour satisfaire les besoins d'un travail; tout cela au détriment de mon équilibre personnel.

Ce n'est pas simple de casser des schémas ancrés, lorsque l'on fait le choix de changer cela bouscule, cela fait bouger, cela met en mouvement.


Ça peut être inconfortable, cela peut déranger les habitudes, cela peut mettre fin à des relations, mais c'est fondamental.


Cela nous demande même parfois de faire de choix de vie différente de celle que l'on a toujours eu précédemment; mais c'est essentiel pour être libre intérieurement et donc vivre à une vie extérieure qui soit "raccord" à ce qui se passe à l'intérieur.


Lors de mes formations, mais plus précisément durant les années de formation en kinésiologie consciente, le cursus de formation était axé autour de la médiation quotidienne en Assise silencieuse comme méthode d'observation des mouvements intérieurs comme extérieurs, de reconnaissance des systèmes en place, des mécanismes inconscients et des états émotionnels, des schémas de pensées qui traversent et de ce corps qui attire toujours plus l'attention.


Le parcours méditatif est un chemin que l'on fait à la rencontre de soi. Plus j'avance dans cette pratique, plus le fait de me mettre en présence, me fait évoluer et m'apporte un état de sérénité. Même si parfois, en me posant avec joie, j'ai eu rencontré l'inconfort, la difficulté avec ces fichues pensées...

Et à l'inverse, parfois aucune envie de me poser et "pffff ça va être dur ce matin" tout le contraire moment de connexion, détente et paix s'invite.

Voici en partie les leçons de méditation, se pose avec tout ce qui émerge et pas ce que l'on "pense". Or tout cela est la méditation, donner une attention, un état de vigiliance, une présence, observer sans rien changer, laisser être, "oui à ce qui est" :

Qu'est-ce que cela signifie, qu'entre envie, besoin, réalité physique, émotionnelle et schéma de pensée, une multitude de situations peuvent découler, en fonction de ce qui est observé et différencier, comme dans notre vie quotidienne, non ?


Pour se sentir bien, il n'y a qu'une personne qui peut répondre et cela passe par soi, non pas égoïstement, en intégrité, en présence et en accord de soi.

Pour incarner qui l’on est de façon authentique, vulnérable et être à son propre service cela demande une propre observation honnête et bienveillante.


Ce processus individuel et intérieur, peut ensuite être reproduit à l'extérieur, pour vivre consciemment avec les autres en faisant ses propres choix en présence, conformément à ses besoins.

En s'observant, en détectant les arrivées de mécanismes/fonctionnements ou en reconnaissant nos propres systèmes de survie ou de schémas de pensées que nous sommes en capacité d'agir.

Et lorsque l'on arrive à être bien dans notre présence, notre environnement s’adapte naturellement. On vibre à notre bonne fréquence 😊


Pour certaine partie rencontrée, cela peut être nécessaire d'être accompagné pour déceler ce qui peut "coincer" ou rester en "boucle", les schémas récurrents dont on arrive pas à faire émerger seul. C'est à ce moment, que vous pouvez demander de l'aide.


Une phrase que j'ai cité à plusieurs reprises dans à mon parcours personnel, éprouvée et dans les nombreux retours après les séances que j'ai pu accompagner depuis 2018 et qui n'a de cesse de se vérifier :


La tête croit savoir, le coeur se questionne et le corps sait.

Le résultat, le but


J’ai souhaité proposer des activités pour aller "Au Cœur De" chacun de ces trois pans qui se relient et qui offre la possibilité de se rencontrer sous plusieurs formats qui profitent à votre parcours introspectif et évolutif. J’ai voulu créer mon espace de présence à soi ou en collectif, pour expérimenter en solo ou en groupe.

Dans ce lieu, vous pourrez vous déposer, vous épanouir en toute sécurité, dans les ateliers je veille à ce que tout un chaque puisse avoir son espace de parole, d'écoute et rencontre avec soi.

Pour pratiquer la méditation en petit groupe intimiste, proposer des ateliers qui vous guident dans la reconnaissance à soi dans toutes ses parties corporelles-émotionnelles-intellectuelles, des balades en présence en nature pour se reconnecter, se ressourcer et vibrer à cette médecine ancestrale en pleine conscience/présence.


Finalement, un espace calme et propice à l’accompagnement individuel pour vous rencontrer plus en profondeur dans vos parts plus difficiles à atteindre en solo ou qui vous bloquent dans votre parcours.


Le but de tout ce que je propose est de vous guider dans votre propre acquisition de compétences pour de prendre votre pleine autorité dans votre vie, de vivre en adéquation avec vous et de vos buts.

Que vous soyez capable par vous-même de vous accompagner dans ce que vous rencontrerez en étant votre propre outil.

Bienvenue Au Coeur de ~ VOUS


Merci pour votre lecture et hâte de vous rencontrer prochainement

Roxanne



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